Salut Ahuris.
Ici Romain.
Je vous souhaite en pleine forme, de poire, c’est le mieux. Ce mot sera court et long à la fois.
Dont acte.
COURT :
C’est sous le nom d’Eiffel que sortiront les «18 chansons massives » dont je vous parlais précédemment.
Nous espérons fin 2024, début 2025. L’album devrait être terminé fin Mars.
Les gardons y frétillent…
Choix délibéré :
Pas encore de tourneur ni de partenaire maison de disque pour Seed Bombs Music à l’instant où je vous parle.
Nous n’irons à leur rencontre qu’une fois l’album terminé.
Ce n’est pas tout.
LONG :
Important d’écrire ce qui suit vis à vis de tout le monde et surtout, que vous le lisiez quand vous en aurez le temps s’il vous plaît.
Merci à vous !
Prêt ? Go !
Jour nouveau.
Ce « Nouvel Eiffel », comme ceux qui suivront, ne sera pas comme les autres.
Il ne s’agira plus d’un groupe mais d’une « tribu ».
Tribu mouvante articulée autour des chansons que j’ai écrites et écrirai. Un peu comme auparavant me direz-vous, mais cela sera dorénavant totalement ancré, marqué. Les formations changeront au gré de la musique, des désirs, des moments, des projets et des disponibilités.
Comme pour quiconque écrit des chansons à travers le temps, les envies et réalités de créations ont bougé et bougent pour moi.
Par soucis d’honnêteté, je dois dire que depuis trois-quatre années je n’imaginais plus vraiment Eiffel artistiquement, à moins que la bête puisse réellement se transformer.
Tout de go : il n’est absolument pas question de problèmes humains. Point barre.
Dans cette odyssée, les profondes amitiés ne sont ni altérées ni remises en cause. Rien de cela. Pas le sujet. No ego ni croyance au génie là-dedans non plus : juste un constat.
Il n’est question ici que de réalité, d’envies artistiques, de trajet, de vie, et de choisir entre se voiler la face ou aller de l’avant.
D’honnêteté disais-je.
À partir de maintenant, absolument personne n’est exclu de l’idée Eiffel, comme quiconque, hormis mon blase évidemment, peut mettre les voiles : tout va bien. Ce fût déjà le cas par le passé et c’est entre autres pour cela et une certaine ténacité que le nom existe toujours aujourd’hui.
Border line et « moins le quart » plus d’une fois, je connais … envie de jeter l’éponge aussi… géométries variables, pas mal de personnes ayant déjà fait partie du truc, idem. Les banalités Odysséennes du « Wop bop a loo bop a lop bam boom » et du « Wesch, normal man ».
L’important n’est que ce qui a été, est, et sera accompli.
Multitude de choses que je désire parcourir depuis longtemps…. je bous, la vie est courte, je rebous : monter dans un seul astronef désormais protéiforme, Eiffel semblant être le bon.
Je n’aurais évidemment jamais fait le choix de cette petite mutation si je n’avais pas été depuis le début l’artisan des chansons, leurs arrangements, productions, mixages et incarnations vocales. Comme je n’aurais jamais été vers cela si Estelle et moi n’avions pas tenu contre vents et marées le projet Eiffel durant toutes ces années.
L’évolution fait partie du trajet et c’est en le vivant qu’on le découvre.
Ce qui se passe réside sûrement dans la lente acceptation d’un naturel que je me refusais à endosser comme tel jusqu’à ce que je finisse par comprendre et « qu’on me fasse comprendre… » ha ha !
Comprendre qu’il m’était techniquement impossible de faire cohabiter Eiffel et R. Humeau tant les deux étaient similaire et que d’appeler le toutim Eiffel était légitime, sain et simple.
En somme, plutôt que de monter mille projets de natures différentes, ce que j’avais en tête en risquant l’illisible et l’infaisable, c’est au sein même du nom Eiffel que tout bougera.
Comprenez que ne pas m’étaler de trop, mais vous dire là, ce petit changement de direction dans les semi profondeurs m’évitera d’y revenir et surtout de minimiser l’important.
Désormais, les 200 chansons,14 albums Eiffel et Romain Humeau ainsi que tout dans l’avenir, seront réunis en un seul répertoire. Pour la scène notamment. Si c’est plus clair et limpide pour tout le monde, tant mieux. C’est l’avenir qui impérieusement m’excite.
Le covid ayant été une sacrée faille dans l’espace continuum temps, tout le monde a morflé d’une manière ou d’une autre… Avec ma Loute dingue d’Estelle, qui, vous vous en doutez, a une énorme implication dans tout cela, nous avons pris le risque de réagir au quart de tour et de faire nos valises illico. C’était au programme depuis un bail… on a saisi l’interstice temporel, cash. Remettre les compteurs à zéro et au bon endroit pour ainsi dire.
Cela prendrait du temps, nous le savions, comme d’être pris pour de doux fêlés par certains. Ha ha again ! Désormais, « ailleurs » et plus en phase avec nos convictions, après trois ans à bosser jours et nuits (aidés par des amis proches et la famille) pour construire un « Studio des Romanos V3 » trois fois plus grand, performant et beau que le V2, on se sent fins prêts…
Outre la sortie d’« Echos », la fin de la tournée « Stupor Machine » et les concerts seul en scène, j’ai aussi écrit 110 nouvelles chansons pendant cette période. C’était avec en ligne de mire le redémarrage sérieux de la chose Rock n’Roll. Tu vois ce que je veux dire, Honey ?
Alors suite à la production du dernier album en date de mon ami Cyril Mokaiesh l’hiver dernier et une catastrophe naturelle (faites-vous y mes amis !) en Juin qui nous retarde un peu… : NOUS Y SOMMES !
L’enregistrement de ce nouvel Eiffel a commencé en Juillet dernier. Très excité par ces premières folies dans le nouveau Studio des Romanos ! Tout me réjouis au plus haut point, du fait des personnes qui y participent comme de la direction désirée depuis longtemps : anachroniquement et entre autres, Let’s Dance et Thriller jamais loin de la console…
Pour cet album :
– Hugo Cechosz : basse-choeurs-recording
– Nicolas Bonnière : guitare-choeurs-recording
– Estelle Humeau : piano-synthé-flûte-contrebasse-choeurs
– Guillaume Marsault : batterie-choeurs
– Frédéric Vitani : Guitare
– Joe Doherty : Saxophones-violon et violon alto
– Salomé Humeau : choeurs
D’autres musiciens viendront nous rendre visite pour choeurs, trompettes et autres. Je serai au chant, choeurs, guitares, claviers, percussions, recording, arrangements, réalisation et mixs. L’album sera masterisé par Vincent Louvet chez WesMaster.
Je vous parlerai de l’esprit et du contenu en profondeur un peu plus tard afin de s’éviter les mille et une nuits tout de suite. J’espère cet album fondamentalement et avant tout différent de tout ce que j’ai fait auparavant, tous albums confondus.
Grandes lignes :
Sommes focus sur le jeu, l’ultra puissance, finesse, tonicité, dynamique, classe, largeur, profondeur, clarté, fraicheur, l’éviction pour partie des grosses saturations en laissant transparaitre le clean-sale-félin. Omniprésence du drums&bass, de choeurs, cordes et cuivres. J’espère arriver à chanter plus large, plus croon, en haut en bas, derrière… partout !
Aucune programmation. Ça aurait lieu dans les grands espaces… pas dans la buanderie. Si cela pouvait être une manière originale, moderne et humble d’attaquer l’Art-Rock par la Soul en restant à notre petite place de blancs-becs et ce dans la langue de Molière, j’en serais le plus heureux des hommes.
Rien au niveau textes n’est conceptualisé, mais quand j’y reviens, je me dis que 70% d’entre eux sont un simple « dialogue amoureux dans un monde qui titube ». Et s’il m’est impossible de ne pas écrire de protests songs… j’espère qu’une forme de lumière, d’érotisme et de bouts de forêt perceront aussi à jour cet album. Beaucoup moins de mots, plus d’air, et putain je veux : chanter large, miel, épais !
Bowie/L.F.Céline/Lennon/ M.Jackson/D.Ross et les Suprêmes/P.McCartney/K.Kinsky/Goya/ L.Richards/A.Astier/Amy Winehouse/C.Etienne/Fellini/ Piaf/Dewaere/G.Thunberg/Les deux grands Jacques: Brel&Higelin/Otis Reding/R.Wyatt/Chico Buarque/ A.Partridge/ Walt Disney/R.Schneider/T.Brail/Jodorowsky/ N.Simone/Springsteen/F.Lang/A.Belew/Gabin et C.Murphy/G.Orwell/O.Hakim/J.Joplin/R.Gabrels/V.Munier/ Eno/ A.Teboul/Stacey heydon/C.Alomar/ E.Loizeau/G.Harrison/ Monty Python, les somptueux écrits d’un ami cher, tant d’autres…, les mille matériaux travaillés avec Estelle (et de très grands amis!) pendant trois ans, à l’air libre, dans la boue, les beautés lumières, la merde, le froid, les solleones ainsi que la superbe des animaux stupéfaits-stupéfiants croisés chaque jour m’auront beaucoup aidé, inspiré et fait garder courage…
L’enregistrement d’un autre album pourrait commencer assez vite une fois cet album terminé. Quoi qu’il arrive début d’une série et d’une nouvelle ère.
Bien se passer en 2024 :
C’est à dire trouver le tourneur et le partenaire-maison de disque idéals. On va tenter de faire les choses en beau, en limpide avec de chouettes gens. Crossed fingers…
Nous nous sommes rencontrés il y a longtemps…Séance tenante, vous vous auto-proclamiez « Ahuris ». C’était et c’est chouette. Le sobriquet n’est-il pas encore plus sur le feu des à-propos aujourd’hui… ?
Précieux !
De nouveaux Ahuris déboulent, continuons à en faire quelque chose de pas commun.
Période « Quart d’heure des A » justement :
Réellement communiquer était encore à peu près jouable…. Aujourd’hui, non. En bons serviteurs volontaires, on boulote le diabolique comme des tanches. Plus qu’un seul tuyau possible, qui ne marche pas, et en bon conno, c’est celui que j’utilise présentement. Le moindre élan d’émission y est à la seconde détemporalisé, désorienté, « destitué ». Energivore et polluant de surcroit. Mort annoncée.
Sur cette peau de néant, je fais comme vous, je me débrouille comme je peux… : faire le moins possible… éviter de de me faire porter pâle homme sandwich, ha ha ! re-again ! J’attends demain en somme… Qu’un autre endroit, concret et non connecté apparaisse. Comme on attend impatiemment un concert, le vivant…
Mais on peut bien se dire qu’il y a ici bon petit flirt avec le cynisme, le clinique, le technocratique et le nihilisme dont l’hideux fatras retombe et ruisselle sur le râble des âmes en société : nous.
« Nous sommes la dystopie »
Bref, vous l’aurez compris, la verticalité du bousin, la news par le fondement et bisette en vos caves ne trouvent aucune grâce à mes yeux.
Voir le monde faire sous lui au moindre like pendant qu’à l’autre bout ça pédale pour refroidir la matrice alors qu’un miroir fait le job ne m’apparait pas comme moderne et progressiste. Obscurantiste, oui. Et l’on commence juste à s’en parfumer de ravages… Ça va rocker ! Chaud devant !
Alors mes amis, ce « post » bien long, bien « pas au format », que ça me fait tellement plaisir de l’écrire pour faire caguer le Club-House, ouh con…. et bien transmettez le donc ! Mais surtout, traduisez-le « en réel ». Faites-en qu’à votre langue ! La bien nommée, la bien vivante ! Qu’on reprenne du poil de la bête, hors encodage, Diantre !
Agrandissez la guilde par le corps et la sueur. Faites le trajet inverse : « désimplifiez » ! Car à l’instar de l’érotisme, le diable se cache dans les détails !
Dernier sujet. Froid-Technique :
Toutes périodes confondues, il y a toujours eu des « appels entrants et spontanés hors tourneurs » pour des concerts Eiffel ou Romain Humeau. N’ayant momentanément pas de tourneur français, nous nous retrouvons régulièrement au téléphone avec des programmateurs intéressés…l’éventualité d’une pré-tournée Eiffel se considère pour l’été 2024… pas sûr, à peaufiner…
Alors, avant que nous ayons trouvé tourneur à notre pied, sachez messieurs-dames que le mieux à faire est de contacter atoutmoment.mgmt@gmail.com
Les gens de Seed Bombs vous diront tout.
Merci !
Ahuris,
Vous me savez adepte de Bowie, théorie du chaos…Mon job, c’est finalement de vous mentir…Faux alors… ? Oui…. Mais non…
Est dit en cela que l’on n’écrit pas l’avenir, on l’imagine. Rien n’est sûr, et c’est bien cet avenir imaginé que je vous ai livré là.
C’est que pour ne pas arranger les choses, je suis comme vous tous, potentiellement ingouvernable…. Ça nous fait des angoisses en plus mais du gris-Assemblée en moins, non ?
Plaisir, paix et boutons d’or à vous les cœurs !
Je vous embrasse, c’est vrai.
Romain.